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- Pendant cette nuit bien
froide, vers trois heures du matin, Paulo, un vieil
homme habitant près de l'usine, n'avait pas
sommeil et décida de lire une fois de plus le
dictionnaire.
- Il entendit des bruit venant
de l'extérieur, puis il sentit une odeur
imposante
Il se leva et chercha dans sa maison.
Ne trouvant rien, il ouvrit les volets et vit une
lueur provenant des fenêtres de l'usine quand
tout d'un coup trois silhouettes sortirent en courant
des grands bâtiments et montèrent dans
une voiture noire. Il distinguait maintenant de
grandes flammes provenant de la manufacture d'armes et
décida de prévenir les gendarmes. Il
sortit et prit son vélo. Soudain, une partie de
la grande usine à vapeur explosa. Il
décida de se mettre à l'abri et vit une
multitude d'objets voler.
- Quand il se sentit enfin en
sécurité, il remonta sur son vélo
et partit à toute vitesse vers la
gendarmerie.
-
- Le vieux Paulo entra dans la
gendarmerie paniqué et commença à
expliquer ce qu'il venait de voir :
- - Vite ! Il faut intervenir !
L'usine en face de chez moi a pris feu et elle a
explosé. Il faut les arrêter, il faut les
arrêter !
- Un gendarme lui demanda
:
- -Mais de qui parlez- vous,
vieux Paulo ?
- - Les deux femmes qui
travaillent là ! Je les ai vu sortir de
l'usine. Vite ! Il faut les arrêter.
- Le gendarme tenta de le
calmer :
- - Chaque chose en son temps.
Nous allons d'abord aller là-bas.
- Les gendarmes se
dirigèrent vers les bâtiments industriels
pour vérifier si le vieil homme qu'ils
connaissaient bien n'était pas fou
!
- Toujours sous le choc, Paulo
resta à la gendarmerie.
-
Arrivés sur les lieux,
les gendarmes constatèrent que l'incendie se
poursuivait et aussitôt, ils allèrent
prévenir les pompiers.
- Une fois sur place, les
pompiers éteignirent difficilement le feu, et
cela leur prit deux bonnes heures.
- Au loin, les pompiers et les
gendarmes virent les ouvrières de
l'équipe du matin arriver, pour
l'embauche.
-
- Le jour se levait devant les
ateliers et plusieurs gendarmes montaient la garde
devant les décombres de l'atelier des
obus.
- Les femmes arrivèrent
à l'atelier pour commencer leur journée
de travail. En arrivant, elles virent les gendarmes
bloquer l'entrée de l'usine avec des
barrières. Choquées, elles leur
demandèrent des explications.
- - Que s'est-il passé ?
- - Nous savons juste que la
salle des obus a subi un incendie !
- - Quoi ! Comment c'est
arrivé ? Et surtout qui a fait le coup
?
- - Nous ne savons pas, mais
nous soupçonnons vos amies, les
dénommées Paulette et Laura.
- Etonnées les femmes ne
voulaient pas y croire.
- Les gendarmes leur
proposèrent de voir les dégâts de
la salle des obus. Les mun itionnettes
acceptèrent et elles virent les
décombres des obus étalés partout
dans la pièce.
- En voyant leur travail
détruit, elles s'effondrèrent en
larmes.
- - Je n'en crois pas mes
yeux... Ce n'est pas possible que ce soit
Paulette et Laura qui aient fait ça.
!
- - Pourquoi aurait-elle fait
cela ? toutes nos heures de travail parties en
fumée !
- En ressortant de l'usine
toujours sous le choc et énervée que
l'on accuse ses amies, l'une d'elles proposa une
révolte. Toutes acceptèrent, un plan se
mit en place
- Chacune rentra chez elle pour
préparer la riposte. Sur sa route, l'une
d'elles rencontra un homme qui
l'arrêta.
- " Bonjour, excusez-moi de
vous déranger mais êtes-vous l'une des
ouvrières de l'usine ?
- Etonnée, la jeune
femme hésita avant de répondre, puis :
- - Pourquoi ? Qui
êtes-vous ?
- - J'ai vu
l'incendie
Quelques heures plus tard, le
journal de Bolbec publiait la terrible nouvelle : "Des
ouvrières sabotent l'usine d'armement
!"
- Hélas,
Paulette et Laura allaient avoir des ennuis
!
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