Je vous écris en couleurs
Œuvre commune - cadavre exquis
Catherine - Karen - Kamel - Brigitte - Monic - Noella - Sylvie - Patricia - Alain
 

Une couleur évocatrice d'expressions, de sensations...Prendre ces couleurs comme évocation d'un état d'âme, d'esprit ou comme un caractère, des émotions, sensations ou bien comme conducteur de sens, de représentations. Les expressions populaires peuvent nous inspirer.

Je vous écris dans le Rouge
 
Il a giclé partout, même nacré, son empreinte restera. L'encre a séchée, indélébile, sur ma grande feuille et la table. Quant au reste, mes lunettes, le parquet, ma doudoune, frotter, diluer, effacé j'ai tenté, pas toujours avec succès. Quant à ma bonne humeur, rien ne l'a entaché !
J'avais un tablier d'artiste, j'ai aujourd'hui un tablier de boucher !
Je me souviens de Norbert, le fils du boucher, il travaillait aux côtés de son père les week-ends et les périodes de vacances. Nous nous connaissions depuis le lycée et je l'avais tout de suite remarqué, son sourire éclatant laissait découvrir une dentition aussi blanche que ces lèvres charnues et pulpeuses contrastaient avec la rougeur de ses pommettes. Il me faisait penser à une " belle entrecôte " bien portant, Norbert avait les rougeurs d'un bon vivant, il en devenait appétissant. Il adhérait bien dans le métier de boucher comme on se le représente ; convivial, un mot pour chacun, il accueillait le client et ce dernier appréciait sa bonne humeur. Sa bonhomie faisait venir la clientèle car le produit était également de bonne qualité ! Il méritait bien le feu vert pour entretenir à lui seul sa propre boucherie pour des dents qui scintillent et non saigner, ou alors trop saignant pour une viande fraîchement rouge ! Rien de pire à imaginer pour les défenseurs de la cause animalière, végétariens, végétaliens ou végans. Oh oui, sa boucherie en étalait du cadavre sanguinolent, de cette chair encore tiède de vies écourtées, de ce passage à l'abattoir en rang serrés, tétanisés de peur en entendant les cris des congénères à l'approche du couperet. Certaines vies semblent valoir moins que d'autres et celles des animaux d'élevage, semblent faire partie de celles- là. Ça peut paraître révoltant ! Pourquoi chaque être n'aurait-il pas droit à une vie paisible ? Pourquoi naît-on homme ou animal ?
Norbert en vieillissant devenait philosophe et voulait changer de vie. Mais que faire d'autre que de débiter de la charolaise ? Un matin de sa belle écriture rouge, il voulut offrir ses services de découpages en série pour qui voulait débiter de l'humain. Ce fut sa première affiche et son premier contrat. Norbert devait-il avoir le cœur rouge à tout rompre ou simplement être rouge de honte d'avoir eu cette idée.
A ta santé, Norbert et il reprit une bouchée... Bon appétit !
Je vous écris dans le bleu
 
De cette mer qui me berce avec le clapotis des vagues sur ma barque.
Dans le bleu du tablier du vendeur chez Nicolas ou du marchand de couleurs en face de chez moi. Le bleu de la salopette de travail de mon grand-père ouvrier, muet depuis son entrée à l'usine, il avait dû laisser derrière lui jardins en friches et couleurs du temps.
J'ai beaucoup de souvenirs, mais s'il en est un que je garde en couleur, c'est le bleu de tes yeux, rien que ce bleu profond et mystérieux.
Si la petite sirène n'existait pas alors je me déguiserais en mérous ou en poisson clown et plongerais dans l'océan Indien, loin, très loin afin de rejoindre la grande bleue, perdue au milieu de tous ces poissons multicolores, la baleine bleue, j'observerais pour mon plus grand plaisir, les bleu profond de l'océan sans jamais avoir le blues.
Le bleu des mers des mers à perte de vue, sans rien à l'horizon, perdu au milieu de l'océan entre le ciel et la mer. Juste un petit point dans un bateau se laissant emporter par les vagues.
Les bleus à l'âme, maux secrets qui trahissent nos gestes construisent la vie de l'homme et le forment.
Le bleu est la lumière du ciel qui, après avoir pleuré, nous laisse entrer dans le reflet de la mer ainsi Teintée bleue et finalement nous redonne les rayons du soleil pour nous éclairer et c'est déjà pas mal.
Ballotté par les vagues et perdu au milieu de cette étendue bleue, je suis plein de courbatures à force de ramer, des ampoules plein les mains, des bosses sur la tête à force de cogner lorsque je m'endors dans le bleu de la nuit, et ces hématomes qui virent de toutes les couleurs…

Mais je dois continuer à ramer pour traverser cet océan qui n'a de pacifique que le nom. Rame, me disent les bleus qui me gardent dans la cellule de dégrisement, rame et la prochaine fois ne confond pas la flotte avec l'alcool à 90°.

Je vous écris dans le vert
 

Sereine, dans cette demeure à l'écart de la civilisation, où seuls les bruits de la nature bercent mon quotidien, où le temps s'égrène petit à petit me laissant seule face à mes pensées les plus cachées. Entourée de mes bêtes, mon chien et mon chat, j'écoute calmement le ronronnement de ce dernier. Je suis apaisé. Même mes pensées les plus profondes ne me dérangent pas. Je respire à pleins poumons cet air pur de la campagne et je contemple à travers la fenêtre ce pré si reposant. Je vous écris dans le vert pré à l'envers et je signe Prévert, poète du quotidien, des petits bonheurs et des grands chambardements. Je pense aussi aux grenouilles qui filent leurs quenouilles, aux bonhommes verts venus de Mars et à tous ceux des publicités de jardinage. Je vous écris dans ce vert tendre qui délasse où nous pouvons prendre racine et nous ressourcer. Vert des toits de l'opéra et des théâtres monumentaux où cette couleur dérange car elle symbolise le malheur d'une perte de vie en scène. Vert d'eau, émeraude, mousse, pomme et lierre, je vous étale et vous mélange, je vous plante et vous déguste, bref je vous aime ! Revenez dans nos contrées au milieu des " terres siennes ". " En vert et contre tous ", souvent présent sur les drapeaux, l'emblème et le rappel de la terre, vivante ou meurtrie mais toujours le témoin d'un passage, d'une trace humaine. Vert couleur de l'espérance, dans la nature il existe plusieurs teintes de vert, phosphorescent, sombre, clair. Le vert annonce le printemps, le renouveau, la végétation refleurit, se pare de nouvelles couleurs après un long hiver froid et blafard. Vers où allons-nous, dans une nature fluviale et verdoyante avec son luxe des oiseaux qui chantent à travers sa forêt.

Je vous écris dans le jaune
 
Couleur du soleil, synonyme de bien-être et de vacances.
C'est l'été, à la télé il y a le Tour de France et son maillot jaune.
Et accoudé au bar des sportifs, Marcel siffle son petit jaune avec délice et très peu d'eau. Il regarde le Tour, Marcel, et s'en commande un second. Hélas la fête est gâchée, le briseur de grève de la grande lutte de l'usine Ricard entre dans le bar.
Dehors le jaune, crie Marcel, le visage cramoisi de colère.
Il a vu lui Marcel son compagnon d'usine, jaune comme un canari dans son grand lit d'hôpital.
Jaune comme la renaissance, celle de l'œuf et des origines, d'un lieu de fécondité exprimée. Carton jaune de l'arbitre pour la nécessité du jeu, des jeux de la vie qui s'égrène.
De son jus, je me désaltère, de ces zestes et son amertume je me sers, j'ajoute et rajoute des zestes dans ma tarte aux citrons meringuée !
Mais, Maman tu sais bien que j'ai horreur de l'œuf, je ne supporte pas le jaune, sa consistance, son odeur, cru ou cuit c'est la même chose ! Cela me dégoute. Jaune couleur de la sérénité, c'est la splendeur, le soleil, le summum du pouvoir chez les dieux. Soleil qui réchauffe et nourrit l'être humain, la végétation s'accroît grâce à ses chauds rayons.
C'est effectivement la couleur du soleil ou d'une bougie. Elle nous renvoie de la convoitise et de la joie au bord d'un sourire. C'est aussi une divinité respectée mais en été, il nous fait transpirer.
Un piaillement révélateur se fait entendre sur la terrasse du bar, Marcel pose quelques instants son verre de jaune, délaissé aussi sa tarte meringuée, à côté des restes de son omelette et s'accorde une pause pour l'écouter chanter ce joli canari.
Je vous écris dans l'orange
Quartier de fruits sucrés. L'été se passe, la chaleur m'éblouie de ses rayons. Mon corps transporté se pulpe de couleurs vives. Il fait bon vivre, je me désaltère de ce jus pétillant, élixir de longue vie.
Petit orangé deviendra grand, fleurs odorantes, parfum acidulé ou pas, de Versailles à Agadir.
Mon Agadir, quand je pense à toi, je m'imagine sautillant de ruelles en ruelles, en partance pour de nouvelles découvertes olfactives, le soleil et ses rayons traversant timidement les treilles suspendues nous protégeant de la chaleur. Citronnelle, coriandre, épices en tous sens, étalages de dattes, d'agrumes… Toute une effervescence jusqu'au coucher de soleil orangé qui m'accompagnera au pays des milles et une nuit...
Orange boisson sucrée, couleur pétillante. Elle évoque la joie, le soleil, la bonne humeur. Symbole du cadeau de Noël dans les humbles chaumières, réconfort des prisonniers et fruits de bonheur pour la nouvelle année
Orange, tu nous fais penser à la citrouille d'halloween. Les enfants t'aiment grâce à cette fête de bonbons et de masques les déguisant de leur petite personne. On peut dire que les portes claquent à cause de toi. Et surtout ne rien laisser perdre, vives les tartes et les soupes à base de curcubitacés, avec ses comparses courges, potimarrons, potirons…Bien assaisonnées, voici une raison pour inviter la famille et voisins à un bon repas plein de vitamines.
La terre est bleue comme une orange disait le poète. L'orange, c'est donc la couleur de la terre, couleur de la mère nourricière.
A Florenge, les oranges sont métalliques et c'est le ciel orangé qui dérange les métallurgistes et le vieux Roger, celui qui portait des oranges aux pôtes emprisonnés pour avoir séquestré le patron de l'industrie pharmaceutique de Morange comme quoi l'orange peut aussi faire de l'oseille.
 
L'orange, c'est ce fruit qui nous ressource, oranges pressées des vacances.
La tenue orange des petits moines tibétains vibrant aux sons de leurs bols musicaux en cuivre qu'ils frottent pour obtenir quelques gouttes d'or des anges.
Je vous écris dans le gris
La grisaille de la vie urbaine, son quotidien et la pollution démoralisent le citadin. Cependant le gris peut être neutre, apaisante, et permet la réflexion. Le gris accessoirise également les autres teintes et peut devenir chic, les mettre en valeur. Le gris des uniformes réunit des personnes d'une même école, fédère un groupe, indique une appartenance à une même corporation.
Bref, il représente la part entre le blanc et le noir et rallie les autres couleurs pour montrer qu'il reste malgré tout significatif et même on peut le dire, sujet à part, comme le gris du ciel, le gris souris, le gris anthracite… Les justes doses, un savant mélange de teintes, le poivre et sel de la chevelure vieillissante de gris moucheté. Le gris des chats de la nuit, ombres portées en attendant l'aurore éblouissante.
Mais le gris reste une couleur neutre. D'ailleurs il suffit de voir le nombre de voitures grises dans la rue, pour se rendre compte, que c'est une couleur passe partout à notre époque. Fichue période où le gris règne en maître. Fichue période où la grisaille domine, entre le noir et le grisé, à quelques pas du vert de gris des nazis.
L'écriture grise sera celle du doute, des portes de sortie, des costards trop chics, des paroles reprises…
C'est le gris souris, mais qui laisse la grisaille de cette âme qui n'a pas su choisir comme ces vieilles femmes le teint gris d'avoir peut être trop souffert.
Le gris d'une bouteille de Boulaoanne d'un liquide qui m'enivre le soir pour oublier le gris des jours déchus, déçue par un manque d'imagination, de vibrations d'un chagrin subi par l'absence d'amour qui se voulait magique.
Ah le gris, je ne vais pas énumérer si peu de tonalités que je serais bien terne à côté des " 50 nuances de Gris ". Est-il aussi subtil ? Peut-être pas. Dites le moi, ne me laissez pas dans ma grisaille !
Entre mystique et mythique, j'hésite.
Entre ecclésiastique et la Grèce antique, j'hésite.
Entre l'or blanc, l'or rose et l'or gris, j'hésite. Entre nous, le vert de gris n'en serait-il pas le résultat ?
Je vous écris dans le noir
Esprit es-tu là ? Fais-moi donc un signe ? Je ne vois plus rien. Je commence par avoir peur. Les fenêtres fermées ! Il pleut du torrent. Le ciel gronde tellement fort que j'en ai une peur bleue. Mon cœur est entrain de battre beaucoup. J'ai l'impression d'être surmené. Où suis-je ? Je ne peux plus compter sur ma vue… Mon ouïe est aux aguets, mais ce torrent camouffle tout autre bruit. Mes mains sont moites, tremblantes. Je ne sais plus dans quel sens me déplacer, gardons le cap, tout droit, mais je bute sur un pavé et tombe lourdement à terre. Je suis trempé mais pas de plage sous ce pavé, c'est plutôt la tempête. A présent je grelotte de froid. Heureusement j'aperçois au loin une immense diligence tirée par quatre chevaux noirs qu'un cocher à la mine patibulaire fouette sans retenue. Serait-ce le dernier attelage ramassant les survivants ? J'hésite à lui faire signe, trop content de poursuivre ma route, même gelé, même trempé, perdu.
J'écris dans le noir et la vie me sert de boussole. Mais bientôt le couvercle se referme sur mon corps, ce noir qui devient délivrance, ce trou qui me sert de cachette et de refuge par un noir jeudi de décembre, celui de ma robe déchirée, abîmée par mon frère pour exprimer une colère retenue.
Noir ! Tu n'es pas une couleur ! Tu es rempli de mystères, de tristesse et de cauchemars. Immobile, effrayant, tu t'envoles parfois dans les abysses du temps.
Tu le veux comment ton café ? Plutôt noir et serré ; encore quelques minutes qui me sépare de lui où je sublime son arôme, goutte à goutte je m'imprègne, je l'inspire et le respire avant de le déguster.
Noir c'est noir ! Couleur du désert dans l'immensité du sable, car elle absorbe la lumière réfléchissante du soleil. Noir intemporel qui franchit tous les âges du temps, appelle à la dignité et évoque le mystère parfois la magie, car elle nous plonge dans l'inconnu et rejaillit à la lumière plus intense que jamais.
Je vous écris dans le blanc
Ou après une montée en téléphérique, accompagnés par Mélanie, une pisteuse chevronnée, monitrice de ski à Chamonix nous devrions si les conditions météorologiques le permettent nous diriger sur la majestueuse Aiguille du Midi. Je sens déjà la poudreuse et devine au travers des vitres les massifs de la chaîne du Mont-Blanc ...
Le blanc immaculé sur la cime des montagnes rend majestueux le paysage et appelle à la méditation. Cela donne envie de s'enfoncer jusqu'aux genoux, dans cette neige molle, cotonneuse, froide, elle est revigorante. Une nouvelle renaissance à la vie.
Ce qui peut être marrant, c'est l'altitude qu'une montagne peut atteindre. Effectivement, au sommet, il faut y aller jusqu'au bout. La descente est franchement indécente, et même les avalanches peuvent survenir de nulle part et peuvent aussi nous faire chuter jusqu'en bas.
Bref, pas pour autant qu'il faut s'empresser.
Le plus judicieux serait une halte à l'école de ski du coin pour apprendre à maîtriser tout notre équipement. En route pour les pistes sous haute surveillance, et à la fin du stage qui de nous arborera fièrement "pioupiou", "blanchot ","sifflote " ou qui sait "ourson " pour se lancer sur les pistes vertes ! À chacun son niveau.
Ou bien on peut faire de l'escalade tout en haut du Mont -Blanc. 4807 mètres. Il faut se les farcir... De là-haut ; que la vue doit être splendide, un paysage presque enfin blanc, du blanc à perte de vue.
Chaque fois qu'il écrit, Maurice rêve de montagne, de sommets enneigés, d'évasion. Lui, il est dans le blanc jusqu'aux yeux, à force de peindre des plafonds, de gâcher du plâtre, d'en tartiner le ciel à longueur de journée. Parfois il se dit que si il gagne à la française des jeux il s'offre un mont-blanc de rêve afin de calligraphier ses lettres trop blanches que personne ne peut déchiffrer.
Cette blancheur éclatante de cette mer de nuage quand on a osé monter plus haut, ou alors le mérite de cette lessive qui lave plus blanc que blanc.
Blancs, comme les occidentaux, si peu respectueux dans le temps des autres hommes de couleurs. Quel manque de pudeur, ces colonisateurs ont choisi cette couleur comme symbole de la virginité. mmaculées les cimes d'un mont majestueux, les nuages les côtoient, se mêlent, se métamorphosent, le flocon apparaît, Mandala de l'hiver.
Je vous écris dans le rose
 
Celui des joues émotives, celui des bonbons truffés de colorants, celui des enfants souvent giflés.
Oui, le rose, disait Margot, c'est la couleur de la surprise, de l'inattendu, celle de l'innocence.
Cette couleur rose qui me rappelle la belle robe du dimanche qu'il ne fallait pas salir. Le rose, synonyme de petite fille modèle.
Le rose de la fleur aux épines dont la douceur me rappelle la tendresse et la dureté de l'enfance. Rose du parfum des jeunes filles timides qui rient de toutes les plaisanteries.
Effluves subtiles, mystérieuses et sensuelles, parfum de tous les temps, qu'elle soit anglaise, buisson, carthame, j'écris ton nom de Rose !
Madame de Ronsard est soigneusement installée près d'un mur de pierres sèches, adossée confortablement à une treille venant la guider dans sa croissance, son bel épanouissement futur. Précieuse, elle trône patiemment en attendant sereinement la délicate bruine du printemps. Son éclosion sera rose, poudrée de mystère et de grâce à l'ancienne.
Le rose exprime la candeur, l'enfance, le parfum subtil de la rose titille os narines.
Enfin, j'ai adoré les livres de la bibliothèque Rose, ces récits d'aventure dont les enfants sont les héros. Le rose aux joues ajoute un peu de couleur sur les visages pâles des jeunes filles en quête de séduction.
Le rose est la première couleur que toute fille porte dès la naissance. Premier indice qui démarque du sexe masculin.
Il y a le rose de Madame et celui de sa fille, cette couleur est dédiée par une dame à sa fille afin de lui inculquer sa propre éducation, de mère à fille.
Grenouillère rose, grenouillère bleue, fille ou garçon ?
Et si les parents voulaient la surprise ? Pour plus de sécurité, optons pour le blanc si salissant ! Pourquoi certains objets roses sont-ils plus chers que leurs équivalents bleus ? Ah, marketing, quand tu nous tiens ! Pourquoi Mesdames, n'auriez-vous pas le même budget ? C'est vrai que déjà, elles ne sont pas à salaire égal…

Voilà, j'ai écrit en rose, et j'en suis gelée fondante, confiture de fleurs, corolle de pétales… La prochaine fois, promis, j'écrirai dans le ros-é ! Et oui, un é de plus, cela égaye…