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- Du
côté des blessés
Allemands
- Retour
avec Jules à la
guerre
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à Paris avec
Régine
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au café Meusien
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début Roman
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- Il était vingt heures,
le soleil était bas dans le ciel, quand une
jeune femme brune entra dans le château de
Compiègne, le siège de
l'état-major français. Elle demanda
à voir le général Joffre.
- - Qui le demande ? questionna
le planton.
- - Charlotte...
- - Charlotte comment
?
- - Welzer, Charlotte
Welzer.
- - Très bien, mais
pourquoi voulez-vous parler au général,
Mademoiselle ?
- - Il m'a convoquée
pour une raison que j'ignore. Il m'a parlé d'un
travail dans sa lettre.
- - En effet, il m'en a
parlé, il vous attend. Deuxième
étage, la porte au fond du couloir, vous ne
pouvez pas le rater, c'est écrit "bureau du
Général Joffre.
C'est
ainsi que la jeune femme arriva dans le bureau du
général. Le vieil homme dévisagea
cette inconnue brune aux yeux d'un bleu pur et elle en
fit de même. Le général Joseph
Joffre portait un képi rouge et il s'empressa
de l'ôter à l'arrivée de Charlotte
Welzer. L'officier supérieur portait une large
vareuse bleue au col relevé. La tête
haute et ses larges mains posées sur son
estomac, il demanda :
- - Vous venez pour le
poste ?
- - Oui, mon
Général...
- - Eh bien, vous allez en
soigner, des blessés, ce n'est pas ce qui
manque ! Je ne pourrais pas vous dire le montant
exact de votre salaire payé par la
République, mais je peux vous affirmer que vous
ne serez pas rémunérer davantage aux
cuisiniers apportant la soupe aux soldats sur le
front...Vous allez êre affectée au
bâtiment B.117, rangée A, section C et D.
- Et maintenant, Mademoiselle
Welzer, passons aux choses sérieuses. Je ne
suis pas chargé de recruter les
infirmières, moi je m'occupe d'embaucher des
agents de renseignements dont nous avons besoin...Vous
allez espionner à service en vous faisant
passer pour une infirmière
dévouée...Acceptez-vous ?
- - Oui, mon
Général.
- - Vous commencerez demain, et
pour vous rendre sur place vous prendrez le taxi qui
vous attendra en bas de l'hôtel où vous
êtes descendue. Voilà bonsoir,
Mademoiselle, et bonne chance !
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