-
-
- Le lendemain matin, la trompette retentit
et un messager sortit du château avec un drapeau
blanc.
- Quelques hommes de la duchesse se
dirigèrent vers lui, suivis de très près par
Clotilde et Arthur. Le soldat lut son message et l'anglaise
accepta la trêve. Le soldat allait rentrer avec cette
réponse quand Arthur lui demanda si on avait pendu ses
parents. L'homme lui dit qu'on n'avait pendu personne et il ajouta
:
- " Et contrairement à ses habitudes,
le duc a même délivré un prisonnier et sa
femme parce qu'il avait besoin de nouvelles armes.
- - Ça doit être mon père
! s'exclama Arthur.
-
- Le messager repartit au galop.
- " Dites au forgeron que son fils Arthur est
en pleine forme et libre avec Clotilde d'Angers ", hurla Arthur en
mettant ses mains en guise de porte-voix.
- Il n'était pas très sûr
que le messager l'ait entendu.
- Arthur était à la fois
troublé et soulagé. Son esprit était
embrouillé par tout ce qu'il venait d'apprendre.
- Aussitôt après, Clotilde, le
voyant triste, lui posa la main sur l'épaule pour essayer
de le réconforter.
- - Allez, mon garçon, il est temps de
retrouver tes parents, cours à Bazeilles, prends chez le
cuisinier une besace pleine de vivres. Qu'on fasse patienter le
messager, Arhur va chevaucher avec lui.
- - Madame, pour vous remercier, prenez ma
dague, je l'ai forgée de mes mains, comme me l'avait
indiqué mon père, elle est invincible...
- - Plaise à Dieu nos prochaînes
retrouvailles, garçon !
-
-
- Au
château, les deux Seigneurs gagnaient le couloir des
enfermés.
-
-
- À
suivre