Les balistes sortirent du
camp et se placèrent pour tirer. Chacune disposait d'une
dizaine de boulets à lancer. Les pierres lancées
fissurèrent les remparts en plusieurs endroits. Le donjon
du château fut également touché.
Malheureusement pour les Anglais, ni le pont-levis, ni les
remparts ne furent abattus.
Ensuite, les archers
s'avancèrent, protégés par des mantelets. Ils
tirèrent leurs flèches vers les défenseurs
sur les murailles. Ceux-ci se protégèrent
derrière les créneaux et se moquèrent des
assaillants. Les arbalétriers français
envoyèrent à leur tour leurs carreaux.
Le résultat fut
dramatique pour les Anglais. Tout le premier rang fut
blessé ou tué.
Alors les fantassins
s'élancèrent, certains protégés dans
des chats. D'autres apportèrent des échelles pour
grimper aux remparts. Un autre groupe s'approcha, portant qui
tronc d'arbre en guise de bélier. Il se dirigea vers le
pont-levis.
Soudain le pont s'abaissa
et une troupe de cavaliers français chargea, lance
baissée. Ils abattirent les porteurs du béliers puis
tirèrent les épées. Ils foncèrent
ensuite sur les assaillants. Les fantassins anglais furent pris de
panique devant cette charge inattendue.
Clotilde d'Angers se
battait au milieu de ses soldats quand elle vit les cavaliers.
Elle comprit immédiatement le danger. Elle fit sonner le
cor pour que les Anglais se replient vers leur camp.