Depuis que Louise vivait des heures terribles, La Roquette avait cherché un endroit sûr pour se cacher de la police. Elle avait appris l'arrestation de la jeune fille par le bouche à oreille et savait que Louise ne tarderait pas à la dénoncer.
Alors, elle avait détruit la crème empoisonnée, seule preuve de son crime, puis elle avait quitté son sordide atelier, emportant avec elle quelques vêtements et de la nourriture.
La vieille femme était allée rejoindre les brigands polonais, amis de son mari, qui la cachèrent dans une auberge.
Un peu plus tard, la rumeur populaire qui traversait Paris à une vitesse folle lui avait confirmé que Louise allait être condamnée à la pendaison.
Elle décida alors d'aller au tribunal et attendit devant la porte que la foule avance.
Elle voulait savoir, avant tout, si l'assassin de son mari était bien mort.
Lorsqu'elle arriva, la foule se pressait pour entrer dans la salle. Elle essaya de se cacher le visage pour ne pas être reconnue. A l'intérieur, tout le monde attendait la condamnation qui apporterait un peu de divertissement aux Parisiens.
Soudain, devant les grilles du palais, elle avait aperçu Karl ! Il était vivant, son plan avait échoué. Prise de panique, La vieille femme quitta les lieux au plus vite.
 
Pendant que Louise pleurait dans son cachot, Karl et Aurélien arrivèrent devant l'atelier de la Roquette. Ils frappèrent trois fois contre la lourde porte mais personne n'ouvrit. Karl décida de forcer la serrure. Une fois entrés, Karl et Aurélien cherchèrent l'empoisonneuse dans toute la maison, hélas, la Roquette avait disparu.
En fouillant de grandes malles, ils trouvèrent plusieurs uniformes qui avaient dus servir aux voleurs polonais. Les deux amis décidèrent de les prendre, avec ça, ils allaient sauver Louise !
- La seule solution, déguisés de la sorte, c'est d'agir au moment du supplice ! Dit Karl, résolu.
 
Au Grand Châtelet, Louise ne dormait toujours pas !
 
À suivre
 
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